Le Canada doit beaucoup à ses diplomates. Pendant les premières décennies après la Confédération, la Grande-Bretagne a assumé les responsabilités internationales du Canada, mais le nouveau pays a rapidement eu besoin de son propre ministère des Affaires étrangères. Le 1er juin 1909, le nouveau ministère des Affaires extérieures a ouvert ses portes avec une poignée d'employés dans un petit bureau au-dessus d'un salon de coiffure au centre-ville d'Ottawa.
Alors que le Canada se débarrassait de son héritage colonial, le Ministère a grandi rapidement, se transformant périodiquement pour refléter l'évolution du contexte international et l'évolution des priorités du pays en matière de politique étrangère. Dans les années 1930, le Canada avait des postes diplomatiques à Londres, Paris, Washington, Tokyo et Genève. Après la Seconde Guerre mondiale, la portée du Canada est devenue de plus en plus mondiale, reflétant son engagement d'après-guerre envers un internationalisme actif. Après la fusion du Ministère avec le Service des délégués commerciaux en 1982, ses activités et son mandat se sont élargis dans de nouvelles directions, changements reflétés dans son nom actuel, le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international.
La transformation du Ministère d'un simple bureau de poste glorifié en un ministère moderne des Affaires étrangères et du Commerce a reflété le rôle grandissant du Canada dans la communauté mondiale. Au fil des ans, les hommes et les femmes du Ministère ont travaillé à la création d'un service extérieur perfectionné capable, selon les mots du diplomate le plus célèbre du Canada, Lester B. Pearson, de « frapper au-dessus de son poids ».